Ils ne peuvent pas juger les communistes
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La date du jugement est fixée contre les 23 communistes et révolutionnaires qui ont été emprisonnés le mois de septembre 2006, et que n'ont pas encore été traduits devant les tribunaux. Le premier jugement aura lieu le 26 octobre 2007 au 10ème Tribunal Pénal Criminel à Besiktas/Istanbul.

Avec la Loi Antiterroriste qu'avait été mise en vigueur en juin de l'année dernière, la dictature fasciste a cru qu'elle pouvait créer un silence mortel en Turquie et au Kurdistan du Nord. Il semblerait que cette loi n'est pas suffisante pour remplir cet objectif, car ils ont déjà approuve une loi de plus qu'octroi à la police autorité extraordinaire. L'objectif de la dictature est d'écraser la lutte nationale kurde à travers la politique de négation et d'anéantissement, et de liquider le mouvement révolutionnaire et communiste. A toujours développé des « nouveaux » concepts pour obtenir cet objectif et ne l'a jamais obtenu.
La crise gouvernementale de la bourgeoisie a éclaté à la lumière du jour clairement à l'occasion des élections présidentielles. Les événements montrent que la bourgeoisie n'est pas seulement dans une crise politique, mais aussi dans une crise du régime. Sous l'orientation de l'armée, tentent de diviser la société en deux camps réactionnaires, l'un « laïque » et l'autre « anti laïque ». Et il semblerait qu'ils ont avancé dans cette tentative jusqu'en certain point. Etant obligée à donner un pas en arrière dans quelques unes de ses positions pendant la période d'intégration à l'Union Européenne, l'armée accuse déjà le gouvernement de l'AKP (Parti de la Justice et du Développement) de détruire la « laïcité » et d'ouvrir le chemin pour la discussion des principes de la République, lesquels sont indiscutables selon la Constitution. Pour mettre fin à ce processus, dirige les élections présidentielles comme il le désire et ont pour objectif un jugement finale avec le camp « anti-laïque ». L'armée montre qu'est déterminée à diriger les élections anticipées générales selon ses propres intérêts. Et, mobilise les amples masses à travers des meetings qu'elle organise, pour arriver à cet objectif.

Les élections anticipées du 22 juillet se réaliseront sous les conditions de discussions sur une intervention militaire au Kurdistan du Sud (Kurdistan Irakien) et des attaques d'anéantissement contre les forces patriotes kurdes et de la liquidation contre les forces révolutionnaires et communistes. Cers attaques continuent à s'accélérer au pays. Certainement que les élections se réaliseront sous le control de l'armée, en laissant beaucoup des doutes derrière.
La dictature fasciste continue avec ses attaques contre notre parti, les organisations révolutionnaires, les journalistes et les écrivains d'un coté et de l'autre coté, à travers leurs fausses « accusations », a essayé de condamner dans ses tribunaux les communistes, les journalistes et les écrivains révolutionnaires et socialistes, auxquels avait emprisonné le 10 septembre. Jusqu'au présent, n'a pas obtenu dans les jugements ce qu'il souhaitait. Ceux qu'ont été arrêtés à Diyarbakir et dans beaucoup d'autres villes ont été remis en liberté.
Dans le jugement du 13 avril à Istanbul, quelques uns des détenus ont été remis en liberté et les autres ont été amenés devant les tribunaux le 7 août. Maintenant est dans l'agenda le jugement contre les 23 révolutionnaires et communistes qu'ont été détenus entre le 8 et 12 septembre. Ils sont en prison sans aucune information sur l'accusation contre eux. Le contenu du cas est fermé aux avocats, mais ouvert à la police pour le moment. Ceci veut dire que la police a toute liberté pour produire « des évidences ».

Dans le document de l'accusation de la dictature fasciste, la perpétuité intensifiée est demandée contre les 13 révolutionnaires et peines de prison de 10 ans et demi à 45 ans contre 10 révolutionnaires.
Les révolutionnaires contre lesquels la perpétuité est demandée sont :
-Ibrahim Cicek, rédacteur en chef du journal ATILIM

-Sedat Senoglu, coordinateur du journal ATILIM

-Ziya Ulusoy et Bayram Namaz, rédacteurs du journal ATILIM
-Fusun Erdogan, coordinatrice générale de la Radio OZGUR

Aussi : Naci Guner, Arif Celebi, Sultan Ulusoy, Adem Serkan Gündogdu, Ali Hidir Polat, Seyfi Polat, Mehmet Ali Polat et Erkan Özdemir.

Les révolutionnaires contre lesquels des peines de prison de 1à ans et demi à 45 ans sont :
Erkan Salduz, Turac Solak, Elif Almakça, Hatice Bolat, Fatma Siner, Hasan Orzan, Orzu Torun, Sonet Cicek, Fethiye Ok et Bilgi Tagac.

La dictature fasciste accuse ces prisonniers aussi de 236 actions armées entre les années 1994 et 2006.

Beaucoup d'accusations et des jugements comme celui-ci ont eu lieu dans l'histoire du mouvement communiste et révolutionnaire international.

Pour maintenir et continuer le système, la bourgeoisie a toujours torturé, emprisonné et tué les révolutionnaires et communistes qui luttent seulement pour la liberté, la démocratie et le socialisme. Mais c'est la bourgeoisie elle-même qu'a été condamnée par son action. En essayant de juger les communistes, chaque fois c'est la bourgeoisie elle-même qu'a été condamnée. Dimitrov a jugé et condamné le fascisme allemand dans les jugements de Leipzig. Quand Mandela a été mis en liberté après avoir été emprisonné pendant 27 ans par le régime de l'apartheid en Afrique du Sud, ce système a été celui qui a été condamné.

Ni les Abu Grhaib, ni les Guantanamo, ni les Centre mobiles de torture de la CIA n'ont pas pu arrêter la résistance en Irak et Afghanistan. En tuant les 15 communistes dans la Mer Noire, entre eux Mustapha Suphi, président général du TKP (Parti Communiste de Turquie) et Ethem Nejat, secrétaire général du parti, quand ils sur la route de Baski à Anatolie pour participer dans la lutte de libération nationale, la bourgeoisie nationale turque n'a pas pu empêcher le fait que ceux comme Deniz, Mahir et Ibrahim ont surgi aux principes de la décennie des années 70 ? Après, la tuerie de ces leaders révolutionnaires n'a pas été la fin de la lutte révolutionnaire en Turquie. Le coup d'état fasciste du 12 septembre 1980, les massacres et tortures dans cette période n'ont pas empêché le développement du mouvement révolutionnaire et communiste.

Maintenant la bourgeoise essaye de condamner 23 prisonniers, le jugeant sous des fausses accusations. Pensent qu'ils peuvent liquider les forces communistes en emprisonnant les journalistes et les socialistes.

En vain

Vous n'êtes pas aussi forts pour vaincre les communistes. Et l'évidence de ceci est très claire. Notre lutte et combat contre la dictature fasciste pour le pouvoir continue en avant avec vigueur. Nous n'avons donné un seul pas en arrière dans aucun domaine et dans aucune position, malgré les attaques et les emprisonnements de la part de la bourgeoisie. Bien au contraire, nous donnons la lutte que n'est pas seulement une défense, mais aussi une offensive.

La peine de mort de plus de 3 mil années ne peut arrêter la lutte des communistes pour faire tomber le système périmé de la bourgeoisie, pour la révolution et le socialisme.
Essayent de juger ces 23 communistes et révolutionnaires car ils veulent juger la classe ouvrière et les masses travailleuses, et les condamner à ce système d'esclavage.

En réalité, ces 23 révolutionnaires et communistes luttent contra la dictature fasciste dans la pensée et dans l'action dans leur domaine. La bourgeoise peut tenter de les juger. Peut les maintenir dans les prisons pendant beaucoup d'années. Mais chacun d'entre eux jugera la bourgeoisie et le système dans les jugements, jugeront le fascisme. La bourgeoise sera jugée encore une fois avec son système, en essayant de juger les communistes. Encore une fois sera condamnée en essayant de condamner les communistes. Ne peuvent pas arrêter la lutte pour la liberté, la démocratie et le socialisme.

PCML
Turquie/Kurdistan du Nord
Bureau International