Les positions et alliances du front bourgeois turc
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Avec les meetings organisés avant et après le mémorandum du 27 avril, l'armée a pris pleinement l'initiative dans la lutte pour l'hégémonie des forces du régime. A menacé le AKP (Parti de Justice et Développement), lequel possède la majorité des suffrages au parlement de service, et que souhaitait élire le président de la République dans ses propres files, avec un coup d'état et ainsi a empêché les élections pour un nouveau président. Tayyip Erdogan n'avait pas encore le courage de se présenter comme candidat face à ces répressions, et a nominé le Ministre de l'Extérieur, Abdullah Gül au dernier moment. Mais l'opposition a boycotté la session du parlement le jour des élections et ont interposé une demande au Tribunal Constitutionnel. Le Tribunal Constitutionnel s'est réuni après le mémorandum de l'armée et a déclaré invalide la première ronde des élections. Ainsi a obtenu le point culminant dans ses activités en empêchant que le président soit élu dans les files du AKP. Finalement, le AKP devait accepter cette défaite et a décidé d'organiser des élections générales anticipées le 22 juillet.
Le mémorandum du 27 avril a amplifié la prise des positions entre l'armée et les forces qui le suivent d'un coté et le gouvernement d'un autre coté, et de fait, deux fronts du front de l'état se sont formés : « d'un coté du conflit, attisé par le problème laïcité -charia il y a le parti du gouvernement AKP, que représente un coté de ce front, et l'autre front, dirigé par l'armée, est représenté par des partis bourgeois comme le DSP (Parti Démocratique de Gauche) et le CHP (Parti Populaire Républicain) et ce front prétend être social-démocrate. Comprend les ONG jusqu'au Parti Ouvrier (IP) et tous agitent des drapeaux de l'armée.
Momentanément, le AKP est un parti bourgeois qui essaye de mener à bout avec plus de succès le programme économique et politique de TÜSIAD (Association des Industriels et Patrons de Turquie). Malgré que normalement le AKP comme parti ne corresponde pas aux principes et à l'idée du monde de TÜSIAD, aujourd'hui TUSIAD n'a pas autre option quant à la réalisation de son programme. Ainsi, premièrement a critiqué ouvertement le mémorandum avec ses paroles : « il faut respecter la décision du parlement » et à continuation a pris position du coté du AKP. Mais quelques jours après, TUSIAD subitement a changé d'attitude et a déclaré qu'on doit retenir le parlement et les désirs de ceux qui ont publié le mémorandum.
Pour le moment, la lutte d'hégémonie entre les forces politiques de l'Etat fasciste se concentre dans les élections. Ces forces, que considère aussi la possibilité de l'entrée des kurdes et des forces révolutionnaires, démocratiques et progressistes au parlement, cette fois mettent de coté à la fois tous ses points de vue différents et leur manque d'amitié et commencent à agir ensemble. Les partis bourgeois se sont mis d'accord entre eux et ont commencé à commettre une gaffe sur autre avec le but d'empêcher que le DTP puisse mener à bout son plan de participer aux élections avec des candidats indépendants (suite à la clause de 10%). Au lieu du bulletin de vote extra, qui était la règle pour des candidats indépendants jusqu'aujourd'hui, maintenant il portera tous les noms des partis et des candidats indépendants dans un seul bulletin de suffrage commun. Les Kurdes qu'aient été sentenciés avant, ne pourront pas être candidats. De plus, il y a eu beaucoup des détentions et d'opérations militaires au Kurdistan. Dans les zones, où évidemment des candidats kurdes gagneront, incluent les noms des soldats de l'armée turque occupante stationnée là-bas, à la liste d'électeurs, pour qu'ils participent aux élections, malgré que ceci va contre leur propre loi.
Les meetings contre le AKP, premièrement organisés par des personnes soutenant l'armée continuent sous l'influence des partis bourgeois de gauche qui prétendent être « autant contre la charia comme contre le coup d'état ». Ils essayent de gagner surtout des groupes progressistes, démocratiques, qui sont contre les coups d'état militaires et contre la charia, et ainsi se créer une base d'électeurs. Ces meetings, où ils lèvent haut le drapeau turc, continuent à base de racisme et de chauvinisme en s'efforçant de créer une base sociale pour ce positionnement interne du régime.
Avec le mémorandum du 27 avril et les menaces d'un coup d'état, l'armée a obtenu une partie de ses fins. Elle a orienté les partis bourgeois de telle manière que l'AKP ne peut plus former seul le gouvernement, en le discriminant. Comme résultat de ceci, le CHP et la DSP ont décidé, malgré qu'ils ne puissent pas s'unir, d'agir ensemble dans les élections. ANAP (Parti de la Patrie) et le DYP (Parti du Chemin Juste) se sont unis et ont formé le DP (Parti Démocratique).

 

 

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Avec les meetings organisés avant et après le mémorandum du 27 avril, l'armée a pris pleinement l'initiative dans la lutte pour l'hégémonie des forces du régime. A menacé le AKP (Parti de Justice et Développement), lequel possède la majorité des suffrages au parlement de service, et que souhaitait élire le président de la République dans ses propres files, avec un coup d'état et ainsi a empêché les élections pour un nouveau président. Tayyip Erdogan n'avait pas encore le courage de se présenter comme candidat face à ces répressions, et a nominé le Ministre de l'Extérieur, Abdullah Gül au dernier moment. Mais l'opposition a boycotté la session du parlement le jour des élections et ont interposé une demande au Tribunal Constitutionnel. Le Tribunal Constitutionnel s'est réuni après le mémorandum de l'armée et a déclaré invalide la première ronde des élections. Ainsi a obtenu le point culminant dans ses activités en empêchant que le président soit élu dans les files du AKP. Finalement, le AKP devait accepter cette défaite et a décidé d'organiser des élections générales anticipées le 22 juillet.
Le mémorandum du 27 avril a amplifié la prise des positions entre l'armée et les forces qui le suivent d'un coté et le gouvernement d'un autre coté, et de fait, deux fronts du front de l'état se sont formés : « d'un coté du conflit, attisé par le problème laïcité -charia il y a le parti du gouvernement AKP, que représente un coté de ce front, et l'autre front, dirigé par l'armée, est représenté par des partis bourgeois comme le DSP (Parti Démocratique de Gauche) et le CHP (Parti Populaire Républicain) et ce front prétend être social-démocrate. Comprend les ONG jusqu'au Parti Ouvrier (IP) et tous agitent des drapeaux de l'armée.
Momentanément, le AKP est un parti bourgeois qui essaye de mener à bout avec plus de succès le programme économique et politique de TÜSIAD (Association des Industriels et Patrons de Turquie). Malgré que normalement le AKP comme parti ne corresponde pas aux principes et à l'idée du monde de TÜSIAD, aujourd'hui TUSIAD n'a pas autre option quant à la réalisation de son programme. Ainsi, premièrement a critiqué ouvertement le mémorandum avec ses paroles : « il faut respecter la décision du parlement » et à continuation a pris position du coté du AKP. Mais quelques jours après, TUSIAD subitement a changé d'attitude et a déclaré qu'on doit retenir le parlement et les désirs de ceux qui ont publié le mémorandum.
Pour le moment, la lutte d'hégémonie entre les forces politiques de l'Etat fasciste se concentre dans les élections. Ces forces, que considère aussi la possibilité de l'entrée des kurdes et des forces révolutionnaires, démocratiques et progressistes au parlement, cette fois mettent de coté à la fois tous ses points de vue différents et leur manque d'amitié et commencent à agir ensemble. Les partis bourgeois se sont mis d'accord entre eux et ont commencé à commettre une gaffe sur autre avec le but d'empêcher que le DTP puisse mener à bout son plan de participer aux élections avec des candidats indépendants (suite à la clause de 10%). Au lieu du bulletin de vote extra, qui était la règle pour des candidats indépendants jusqu'aujourd'hui, maintenant il portera tous les noms des partis et des candidats indépendants dans un seul bulletin de suffrage commun. Les Kurdes qu'aient été sentenciés avant, ne pourront pas être candidats. De plus, il y a eu beaucoup des détentions et d'opérations militaires au Kurdistan. Dans les zones, où évidemment des candidats kurdes gagneront, incluent les noms des soldats de l'armée turque occupante stationnée là-bas, à la liste d'électeurs, pour qu'ils participent aux élections, malgré que ceci va contre leur propre loi.
Les meetings contre le AKP, premièrement organisés par des personnes soutenant l'armée continuent sous l'influence des partis bourgeois de gauche qui prétendent être « autant contre la charia comme contre le coup d'état ». Ils essayent de gagner surtout des groupes progressistes, démocratiques, qui sont contre les coups d'état militaires et contre la charia, et ainsi se créer une base d'électeurs. Ces meetings, où ils lèvent haut le drapeau turc, continuent à base de racisme et de chauvinisme en s'efforçant de créer une base sociale pour ce positionnement interne du régime.
Avec le mémorandum du 27 avril et les menaces d'un coup d'état, l'armée a obtenu une partie de ses fins. Elle a orienté les partis bourgeois de telle manière que l'AKP ne peut plus former seul le gouvernement, en le discriminant. Comme résultat de ceci, le CHP et la DSP ont décidé, malgré qu'ils ne puissent pas s'unir, d'agir ensemble dans les élections. ANAP (Parti de la Patrie) et le DYP (Parti du Chemin Juste) se sont unis et ont formé le DP (Parti Démocratique).