8 révolutionnaires libérés dans les jugements d'Amed
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Le 22 et 23 février a eu lieu au Tribunal Pénal de Diyarbakir les jugements contre 18 activistes de la ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés) lesquels avaient été arrêtés le 21 septembre el le 9 novembre comme résultat de la terreur d'état qui a commencé au mois de septembre, contre notre parti et les organisations révolutionnaires socialistes et que continue encore.

Dans le jugement du 22 février, 4 des 9 activistes de la ESP ont été remis en liberté et dans le jugement du 23 février, où ont été jugés 9 activistes qu'avaient été arrêtés le 9 novembre, 4 autres activistes ont été mis en liberté. 10 activistes ont été emprisonnés à nouveau. Le jugement suivant aura lieu le 22 mars prochain.

Les organisations socialistes que considèrent les jugements comme une partie importante de la lutte pour démonter ces attaques, se sont préparés pour les jugements avec plusieurs actions, travail de masses et des efforts pour inclure d'autres organisations démocratiques au processus.

La ESP a exprimé la demande de liberté pour les prisonniers de Amed (Diyarbakir) à travers des actions simultanées à Istanbul, Adana, Antep, Ankara, Malatya, Eskisehir et Bursa le 21 février, avant les jugements. Au Kurdistan, ont augmenté le travail entre les masses pour organiser le soutient aux prisonniers.

Le 22 et 23 février, tandis que les jugements continuaient, l'espace devant le Tribunal est devenu une place d'action. Les activistes et partisans de la ESP de Dersim, Sivas, Malatya, Antep, Erzurum, Adana, Mersin et Antioqua se sont concentrés à Amed de manière massive pour solidariser avec les prisonniers. Une délégation de la ESP s'est rendue à Amed pour le jugement. Le DTP (Parti de la Société Démocratique), l'Initiative des Mères de la Paix, les syndicats Yapi Sol-Sen, Tun el Sen et Egitim-Sen, le TKP (Parti Communiste de Turquie), la revue Partizan, le DHP (Plateforme pour les Droits Démocratiques) et le HOC (Front pour les Droits et Libertés), ont soutenu les prisonniers de la ESP en se concentrant devant le Tribunal. De plus, une délégation venue de l'Allemagne a observé le jugement.

Les jugements ont été un autre exemple de l'audace du fascisme colonialiste turc que méprise même les limites des ses propres lois. Les groupes policiers du Département Antiterroriste, lesquels avaient participé dans les battues de septembre personnellement, étaient présents dans les jugements, dans lesquels les représentants n'ont pas pu rentrer.

D'un autre coté, deux autres activistes de la ESP ont été arrêtés par la police pendant le processus de préparation aux jugements du 18 février, dans le centre de la ville d'Amed, et après, ont été emprisonnés sous l'accusation « d'être affiliés au PCML ».

Jusqu'à présent, 20 prisonniers ont été mis en liberté dans les jugements à Manisa, Mugla, Izmir, Adana, Antep, et récemment à Amed. Mais les détentions et emprisonnements continuent.

Avec l'annonce des dates des jugements, la lutte pour la liberté des prisonniers de septembre était rentrée dans une nouvelle phase. Les jugements du 22 et 23 février ont été spécialement importants pour le procès au Kurdistan, autant pour le grand nombre des prisonniers jugés, comme pour la fait qu'ils ont lieu à la ville d'Amed, laquelle est le centre du Kurdistan. D'un autre coté, le jugement à Istanbul, où les dirigeants et les activistes arrêtés de la ESP, d'Atilim, de la EKD, de la radio Ozgur Radyo et des syndicats Limter-Is et Tekstil-Sen, aura lieu le 13 avril. Ce jugement est au centre de tout le processus de jugement des prisonniers de la ESP dans tout le pays, avec le jugement contre les 23 révolutionnaires et communistes qu'ont été emprisonnés le 8 et 12 septembre. La date du second jugement n'est pas encore fixée.

On vit la préparation au jugement du 13 avril avec une série d'actions, au centre duquel se trouveront les organisations qui ont été exposées à la terreur d'Etat et à laquelle donne soutient aussi plusieurs organisations démocratiques, les groupes révolutionnaires, les intellectuels et syndicalistes, quelques uns d'entre eux de manière passive et d'autres de manière active. Les organisations auxquelles l'Etat tente de pacifier et de rendre illégitimes, ont l'intention de convertir les jugements en un tremplin dans la lutte pour défendre activement les positions socialistes, avec l'aide et la solidarité des masses et la participation des organisations et des individus, autant de Turquie et du Kurdistan du Nord, comme au niveau international. Nous appelons aussi les partis t les organisations progressistes, révolutionnaires et communistes, à organiser la solidarité avec les prisonniers du 10 septembre, en participant dans les délégations internationales qu'observera le jugement et en organisant des actions et activités devant les Ambassades Turques le jour du jugement. Ceci serait important dans le sens d'augmenter la solidarité active contre la vague réactionnaire de répression que la bourgeoisie mondiale lance sous la démagogie de la « lutte contre la terreur ».

 

 

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Le 22 et 23 février a eu lieu au Tribunal Pénal de Diyarbakir les jugements contre 18 activistes de la ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés) lesquels avaient été arrêtés le 21 septembre el le 9 novembre comme résultat de la terreur d'état qui a commencé au mois de septembre, contre notre parti et les organisations révolutionnaires socialistes et que continue encore.

Dans le jugement du 22 février, 4 des 9 activistes de la ESP ont été remis en liberté et dans le jugement du 23 février, où ont été jugés 9 activistes qu'avaient été arrêtés le 9 novembre, 4 autres activistes ont été mis en liberté. 10 activistes ont été emprisonnés à nouveau. Le jugement suivant aura lieu le 22 mars prochain.

Les organisations socialistes que considèrent les jugements comme une partie importante de la lutte pour démonter ces attaques, se sont préparés pour les jugements avec plusieurs actions, travail de masses et des efforts pour inclure d'autres organisations démocratiques au processus.

La ESP a exprimé la demande de liberté pour les prisonniers de Amed (Diyarbakir) à travers des actions simultanées à Istanbul, Adana, Antep, Ankara, Malatya, Eskisehir et Bursa le 21 février, avant les jugements. Au Kurdistan, ont augmenté le travail entre les masses pour organiser le soutient aux prisonniers.

Le 22 et 23 février, tandis que les jugements continuaient, l'espace devant le Tribunal est devenu une place d'action. Les activistes et partisans de la ESP de Dersim, Sivas, Malatya, Antep, Erzurum, Adana, Mersin et Antioqua se sont concentrés à Amed de manière massive pour solidariser avec les prisonniers. Une délégation de la ESP s'est rendue à Amed pour le jugement. Le DTP (Parti de la Société Démocratique), l'Initiative des Mères de la Paix, les syndicats Yapi Sol-Sen, Tun el Sen et Egitim-Sen, le TKP (Parti Communiste de Turquie), la revue Partizan, le DHP (Plateforme pour les Droits Démocratiques) et le HOC (Front pour les Droits et Libertés), ont soutenu les prisonniers de la ESP en se concentrant devant le Tribunal. De plus, une délégation venue de l'Allemagne a observé le jugement.

Les jugements ont été un autre exemple de l'audace du fascisme colonialiste turc que méprise même les limites des ses propres lois. Les groupes policiers du Département Antiterroriste, lesquels avaient participé dans les battues de septembre personnellement, étaient présents dans les jugements, dans lesquels les représentants n'ont pas pu rentrer.

D'un autre coté, deux autres activistes de la ESP ont été arrêtés par la police pendant le processus de préparation aux jugements du 18 février, dans le centre de la ville d'Amed, et après, ont été emprisonnés sous l'accusation « d'être affiliés au PCML ».

Jusqu'à présent, 20 prisonniers ont été mis en liberté dans les jugements à Manisa, Mugla, Izmir, Adana, Antep, et récemment à Amed. Mais les détentions et emprisonnements continuent.

Avec l'annonce des dates des jugements, la lutte pour la liberté des prisonniers de septembre était rentrée dans une nouvelle phase. Les jugements du 22 et 23 février ont été spécialement importants pour le procès au Kurdistan, autant pour le grand nombre des prisonniers jugés, comme pour la fait qu'ils ont lieu à la ville d'Amed, laquelle est le centre du Kurdistan. D'un autre coté, le jugement à Istanbul, où les dirigeants et les activistes arrêtés de la ESP, d'Atilim, de la EKD, de la radio Ozgur Radyo et des syndicats Limter-Is et Tekstil-Sen, aura lieu le 13 avril. Ce jugement est au centre de tout le processus de jugement des prisonniers de la ESP dans tout le pays, avec le jugement contre les 23 révolutionnaires et communistes qu'ont été emprisonnés le 8 et 12 septembre. La date du second jugement n'est pas encore fixée.

On vit la préparation au jugement du 13 avril avec une série d'actions, au centre duquel se trouveront les organisations qui ont été exposées à la terreur d'Etat et à laquelle donne soutient aussi plusieurs organisations démocratiques, les groupes révolutionnaires, les intellectuels et syndicalistes, quelques uns d'entre eux de manière passive et d'autres de manière active. Les organisations auxquelles l'Etat tente de pacifier et de rendre illégitimes, ont l'intention de convertir les jugements en un tremplin dans la lutte pour défendre activement les positions socialistes, avec l'aide et la solidarité des masses et la participation des organisations et des individus, autant de Turquie et du Kurdistan du Nord, comme au niveau international. Nous appelons aussi les partis t les organisations progressistes, révolutionnaires et communistes, à organiser la solidarité avec les prisonniers du 10 septembre, en participant dans les délégations internationales qu'observera le jugement et en organisant des actions et activités devant les Ambassades Turques le jour du jugement. Ceci serait important dans le sens d'augmenter la solidarité active contre la vague réactionnaire de répression que la bourgeoisie mondiale lance sous la démagogie de la « lutte contre la terreur ».