RELATIONS UE-TURQUIE
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Depuis 1963, la bourgeoisie turque travaille pour pouvoir rentrer à l'Union Européenne, comme celle-ci s'appelle aujourd'hui. Il a fallu attendre presque 40 ans pour trouver un accord avec les forces impérialistes de l'UE. Ainsi, de fait, il n'y a plus d'obstacle dans le chemin pour l'adhésion de la Turquie à l'UE. Malgré que une série de défauts subsistent encore, la Turquie est désignée comme un Etat « démocratique», dans le dernier rapport d'impact. Ainsi qualifient le régime fasciste sanglant comme étant propre.

Il est très probable que le 17 décembre, sera accepté le rapport d'impact sous le titre de « décision de recommandation», au sommet des présidents de l'UE et qui donneront une date pour commencer les négociations d'adhésion, avec la Turquie. Aussi, si tout se déroule comme prévu, selon les déclarations de l'UE, la Turquie ne sera pas membre à part entière de l'UE avant 2014.

L'aventure de « l'occidentalisation», laquelle a commencée dans les temps de l'Empire Ottoman, contient, entre autres, la pétition d'adhésion à la CEE de 1963 et l'accord douanier de 1995.

Dans la question de l'intégration de la Turquie à l'UE, les forces impérialistes de l'UE spécialement, mettent en relief le thème de « droits démocratiques». Mais, tout en coup est dit, que la torture n'est plus une politique systématique d'Etat. Selon eux, la dictature a ouvert le chemin de la liberté d'expression et d'idées. Et s'est ainsi que la Turquie rempli les critères politiques de Copenhague, malgré qu'elle ait encore « une série de défauts et des erreurs». Les critères politiques de Copenhague se sont les critères des impérialistes de l'UE. Avec ses critères l'UE déclare qu'elle est démocratique et qu'elle agit selon les lois démocratiques. Soi, mais à quelle classe sert cette démocratie ? L'UE inclut à l'ordre du jour ce qui correspond à ses intérêts. Mais, quand il s'agit des intérêts de la classe ouvrière à la liberté d'opinion, d'organisation, d'association et de réunion, l'UE parle pour ne rien dire, ne disant rien de concret. Comme s'ils avaient faire quelque chose de très spéciale, l'UE déclare que les«droits syndicaux sont encore plus bas que le niveau de référence de l'OI», et dans le rapport d'impact célèbre la nouvelle loi de travail, laquelle a été conçue comme une loi d'esclavage pour la classe ouvrière et les travailleurs.

Le droit de grève étant d'une importance fondamentale pour les droits et libertés de la classe ouvrière, sera limité. On ne parle pas de grève de solidarité, de grève politique ou des droits généraux de grève dans les critères de l'UE.

« L'UE veut éviter que son propre marché du travail soit mêlé à des crises sérieuse», et pour cette raison le rapport dit que le mouvement de la main d'uvre sera difficulté. Ceci montre encore que l'UE signifie liberté pour le capital et les marchandises. Le mouvement libre de la main d'uvre sera régi par les besoins du capital, mais toutes les difficultés qui se poseront dans le chemin du capital et des marchandises seront éliminées.

Le rapport d'impact dit aussi qu'il sera résolu le problème kurde. Ils disent que le régime colonial fasciste a déjà effectué les pas nécessaires pour trouver une solution à la question kurde, et qu'il y a seulement quelques problèmes dans la pratique. L'acceptation du rapport et la recommandation de la Turquie d'une date pour commencer les négociations d'adhésion, montre que les impérialistes de l'UE et le régime colonial fasciste ont la même opinion en ce qui concerne les kurdes. Il est évident que la perpétuation de l'état colonial au Kurdistan coïncide absolument avec les intérêts de l'UE.

L'UE veut s'introduire dans le Moyen Orient, au Caucase et en Asie à travers la Turquie. Des régions importantes pour l'exploitation et l'hégémonie impérialistes, pour lesquelles vaut la peine lutter, ne veulent les laisser aux adversaires comme par exemple : aux EEUU, La Russie et la Chine.

Pour ce motif ils déclarent ouvertement dans le rapport que la Turquie est un « Etat Modèle» pour le Moyen Orient. Le fait que la Turquie possède un dépôt de main d'uvre jeune et bon marché et un grand marché, est d'une importance énorme pour l'UE. D'autre part, la Turquie dispose d'une grande armée, qui a son importance dans la lutte compétitive entre les EEUU et l'UE et de laquelle souhaite profiter l'UE.

Une acceptation du rapport et les contestations pour les négociations d'adhésion pour la Turquie le 17 décembre, n'a pas signifié nécessairement qu'il soit garanti l'entrée de la Turquie.

L'UE a annoncé qu'elle peut annuler les négociations pour quelque raison que ce soit. Ceci signifie qu'il faut réfléchir à nouveau sur l'adhésion de la Turquie si elle agit en contre des intérêts de l'UE dans la politique régionale ou au niveau mondial, en dans le cas qu'elle adhère à l'impérialisme yankee.

Le progrès dans les relations entre la Turquie et l'UE, qui projette de donner une date pour les négociations d'adhésion de la Turquie, montrent aussi le niveau de compétitivité entre l'UE et les EEUU sur la Turquie et la région. Ce qui veut l'UE est que la Turquie dépende seulement d'elle, et, pour cette raison, prolongera très probablement les négociations d'adhésion jusqu'à que la Turquie soit dépendante uniquement de l'UE. Mais les EEUU feront tout ce qui sera possible pour ne pas perdre un « partenaire» comme la Turquie. L'impérialisme yankee a besoin d'un cheval de Troie à l'intérieur de l'Union Européenne, ainsi comme par exemple l'Angleterre. Il en a besoin pour affaiblir l'UE dans la politique mondiale et pour éviter qu'elle puisse développer une politique extérieure commune. Et c'est précisément la raison pour laquelle soutient l'entrée de la Turquie à l'UE. Les impérialistes de l'UE savent très bien pour quoi les EEUU soutiennent la Turquie en ce qui concerne l'adhésion à l'UE.

A cause de l'importance stratégique de la Turquie et de la région, et pour le lieu que celle-ci occupe dans la géopolitique impérialiste, la question de si la Turquie deviendra membre de l'UE ou non, dépend du développement des contradictions entre les EEUU et l'UE.

En fin des comptes :

L'UE est une union de monopoles. Il s'agit d'une intégration fondée avec le but de pouvoir occuper une forte position dans la lutte compétitive avec les adversaires impérialistes.

La démocratie de l'UE signifie pour la classe ouvrière et les masses travailleuses le chômage, l'exploitation, l'oppression et le saccage.

Contrairement aux illusions diffusées par les réformistes, le gouvernement et la classe capitaliste, qui sont tous du même coté, en ce qui concerne l'adhésion à l'UE, UE ne signifie pas émancipation. L'adhésion à l'UE n'apportera pas la démocratie et des emplois, n'apportera pas non plus le bien-être à la Turquie. L'émancipation nationale et sociale de la Turquie et du Kurdistan du Nord, seule et uniquement pourront être réalisées à travers la révolution. Et pour cette raison, la solution ne peut être l'Union Européenne, mais, la révolution.

 

 

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Il est très probable que le 17 décembre, sera accepté le rapport d'impact sous le titre de « décision de recommandation», au sommet des présidents de l'UE et qui donneront une date pour commencer les négociations d'adhésion, avec la Turquie. Aussi, si tout se déroule comme prévu, selon les déclarations de l'UE, la Turquie ne sera pas membre à part entière de l'UE avant 2014.

L'aventure de « l'occidentalisation», laquelle a commencée dans les temps de l'Empire Ottoman, contient, entre autres, la pétition d'adhésion à la CEE de 1963 et l'accord douanier de 1995.

Dans la question de l'intégration de la Turquie à l'UE, les forces impérialistes de l'UE spécialement, mettent en relief le thème de « droits démocratiques». Mais, tout en coup est dit, que la torture n'est plus une politique systématique d'Etat. Selon eux, la dictature a ouvert le chemin de la liberté d'expression et d'idées. Et s'est ainsi que la Turquie rempli les critères politiques de Copenhague, malgré qu'elle ait encore « une série de défauts et des erreurs». Les critères politiques de Copenhague se sont les critères des impérialistes de l'UE. Avec ses critères l'UE déclare qu'elle est démocratique et qu'elle agit selon les lois démocratiques. Soi, mais à quelle classe sert cette démocratie ? L'UE inclut à l'ordre du jour ce qui correspond à ses intérêts. Mais, quand il s'agit des intérêts de la classe ouvrière à la liberté d'opinion, d'organisation, d'association et de réunion, l'UE parle pour ne rien dire, ne disant rien de concret. Comme s'ils avaient faire quelque chose de très spéciale, l'UE déclare que les«droits syndicaux sont encore plus bas que le niveau de référence de l'OI», et dans le rapport d'impact célèbre la nouvelle loi de travail, laquelle a été conçue comme une loi d'esclavage pour la classe ouvrière et les travailleurs.

Le droit de grève étant d'une importance fondamentale pour les droits et libertés de la classe ouvrière, sera limité. On ne parle pas de grève de solidarité, de grève politique ou des droits généraux de grève dans les critères de l'UE.

« L'UE veut éviter que son propre marché du travail soit mêlé à des crises sérieuse», et pour cette raison le rapport dit que le mouvement de la main d'uvre sera difficulté. Ceci montre encore que l'UE signifie liberté pour le capital et les marchandises. Le mouvement libre de la main d'uvre sera régi par les besoins du capital, mais toutes les difficultés qui se poseront dans le chemin du capital et des marchandises seront éliminées.

Le rapport d'impact dit aussi qu'il sera résolu le problème kurde. Ils disent que le régime colonial fasciste a déjà effectué les pas nécessaires pour trouver une solution à la question kurde, et qu'il y a seulement quelques problèmes dans la pratique. L'acceptation du rapport et la recommandation de la Turquie d'une date pour commencer les négociations d'adhésion, montre que les impérialistes de l'UE et le régime colonial fasciste ont la même opinion en ce qui concerne les kurdes. Il est évident que la perpétuation de l'état colonial au Kurdistan coïncide absolument avec les intérêts de l'UE.

L'UE veut s'introduire dans le Moyen Orient, au Caucase et en Asie à travers la Turquie. Des régions importantes pour l'exploitation et l'hégémonie impérialistes, pour lesquelles vaut la peine lutter, ne veulent les laisser aux adversaires comme par exemple : aux EEUU, La Russie et la Chine.

Pour ce motif ils déclarent ouvertement dans le rapport que la Turquie est un « Etat Modèle» pour le Moyen Orient. Le fait que la Turquie possède un dépôt de main d'uvre jeune et bon marché et un grand marché, est d'une importance énorme pour l'UE. D'autre part, la Turquie dispose d'une grande armée, qui a son importance dans la lutte compétitive entre les EEUU et l'UE et de laquelle souhaite profiter l'UE.

Une acceptation du rapport et les contestations pour les négociations d'adhésion pour la Turquie le 17 décembre, n'a pas signifié nécessairement qu'il soit garanti l'entrée de la Turquie.

L'UE a annoncé qu'elle peut annuler les négociations pour quelque raison que ce soit. Ceci signifie qu'il faut réfléchir à nouveau sur l'adhésion de la Turquie si elle agit en contre des intérêts de l'UE dans la politique régionale ou au niveau mondial, en dans le cas qu'elle adhère à l'impérialisme yankee.

Le progrès dans les relations entre la Turquie et l'UE, qui projette de donner une date pour les négociations d'adhésion de la Turquie, montrent aussi le niveau de compétitivité entre l'UE et les EEUU sur la Turquie et la région. Ce qui veut l'UE est que la Turquie dépende seulement d'elle, et, pour cette raison, prolongera très probablement les négociations d'adhésion jusqu'à que la Turquie soit dépendante uniquement de l'UE. Mais les EEUU feront tout ce qui sera possible pour ne pas perdre un « partenaire» comme la Turquie. L'impérialisme yankee a besoin d'un cheval de Troie à l'intérieur de l'Union Européenne, ainsi comme par exemple l'Angleterre. Il en a besoin pour affaiblir l'UE dans la politique mondiale et pour éviter qu'elle puisse développer une politique extérieure commune. Et c'est précisément la raison pour laquelle soutient l'entrée de la Turquie à l'UE. Les impérialistes de l'UE savent très bien pour quoi les EEUU soutiennent la Turquie en ce qui concerne l'adhésion à l'UE.

A cause de l'importance stratégique de la Turquie et de la région, et pour le lieu que celle-ci occupe dans la géopolitique impérialiste, la question de si la Turquie deviendra membre de l'UE ou non, dépend du développement des contradictions entre les EEUU et l'UE.

En fin des comptes :

L'UE est une union de monopoles. Il s'agit d'une intégration fondée avec le but de pouvoir occuper une forte position dans la lutte compétitive avec les adversaires impérialistes.

La démocratie de l'UE signifie pour la classe ouvrière et les masses travailleuses le chômage, l'exploitation, l'oppression et le saccage.

Contrairement aux illusions diffusées par les réformistes, le gouvernement et la classe capitaliste, qui sont tous du même coté, en ce qui concerne l'adhésion à l'UE, UE ne signifie pas émancipation. L'adhésion à l'UE n'apportera pas la démocratie et des emplois, n'apportera pas non plus le bien-être à la Turquie. L'émancipation nationale et sociale de la Turquie et du Kurdistan du Nord, seule et uniquement pourront être réalisées à travers la révolution. Et pour cette raison, la solution ne peut être l'Union Européenne, mais, la révolution.